Vendredi 20 novembre

09h30-10h30

Salon Magellan

Bénédicte FLORIN

Maître de conférences en Géographie (Université de Tours)

Bouger, s’ancrer : itinéraires citadins au Caire.

Depuis plusieurs décennies, en raison de la crise du logement, les mobilités résidentielles des Cairotes se réalisent vers les périphéries formelles ou informelles de la capitale égyptienne.  À partir de deux romans, « L’immeuble Yacoubian » (A. al Aswaani) dont l’intrigue se situe en centre-ville et « Utopia » (A. Tawfik), sombre récit de science-fiction, nous verrons ce que nous disent les ancrages et mobilités sur la société urbaine et son évolution. 


Salon Ulysse

Stéphane GENÊT

IMG_5697Agrégé et Docteur en Histoire, Professeur d’Histoire-Géographie au lycée Choiseul (Tours)
« Le grand dérangement » : la déportation des Acadiens (1755).
En juillet 1755, alors que la guerre commence en Amérique du Nord, les troupes anglaises décident la déportation massive des colons français peuplant l’Acadie, une région située au nord de la Nouvelle-France. Beaucoup des 7 à 8000 déportés qui subissent ce « Grand dérangement » vont succomber. Plusieurs centaines parviennent à se réfugier en Louisiane française où ils vont constituer le coeur de la future communauté « cajun ». Retour sur un nettoyage ethnique au temps des Lumières et de la supposée « guerre en dentelles ». 


Salon Marco Polo

Alexandre JEVAKHOFF

Historien et haut fonctionnaire français
Les Russes blancs : histoire d’un exil.


Salon Bougainville

Cédric DELAUNAY

Professeur d’Histoire-Géographie au lycée Descartes (Tours)
« Doulce France » : la figure de l’étranger en France, XIXe-XXe siècles.

 Salon Alexandra David-Neel

Jean-François MIGNOT

Sociologue-démographe, chargé de recherche CNRS au GEMASS (Paris IV)
Histoire du Tour de France cycliste, 1903-2015.
Depuis sa création en 1903, sur fond d’affaire Dreyfus, le Tour de France révèle les mutations économiques, sociales et culturelles qu’a vécu notre pays : l’essor de la société de consommation, de la civilisation des loisirs, puis de la radio et de la télévision – le tout, entrecoupé des deux guerres mondiales. 

  


10h30-11h30


 Salon Magellan

Fabrice BENSIMON

Professeur de Civilisation britannique à l’Université Paris IV Paris-Sorbonne
Famine et émigration irlandaise au XIXe siècle.
Si la Grande Famine irlandaise marque une véritable rupture historique, c’est non seulement en raison du million de morts qu’elle a causé, mais aussi parce qu’elle constitue une césure sur le plan migratoire. Mais la Grande Famine provoque le départ immédiat d’un million d’habitants, pendant la Famine elle-même (1845-1849). Elle en amène un million d’autres à partir entre 1850 et 1854. Dans la longue durée, elle amorce un flux long et soutenu qui dure jusqu’aux années 1960 et, d’une certaine façon, jusqu’à aujourd’hui.  L’Irlande connaît au XIXe siècle une crise démographique unique en Europe, avec une baisse absolue de sa population. Cette émigration relève-t-elle des départs déjà engagés en Irlande depuis 1815, et que connaît toute une partie de l’Europe ? Ou est-elle exceptionnelle ? Quelles sont les catégories sociales, les comtés, les classes d’âge qui partent le plus ? Qui finance le voyage des émigrants et où vont-ils ? Quelles sont les conditions de leur transport, et comment s’intègrent-ils dans les sociétés qui les accueillent ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles on tâchera de répondre.

Salon Marco Polo

Antoine FREMONT

Géographe, spécialiste des transports maritimes, chargé de mission aménagement du territoire à RFF
La conteneurisation : le monde en boîtes.

Salon Bougainville

Lucas DELATTRE

Chargé des enseignements liés à la communication et aux médias à l’Institut Français de la Mode
Comment le numérique a bouleversé l’information.

Salon Alexandra David-Neel 

Magaly CARAVANIER et Bénédicte MONTIGNY

Maîtresses de conférences en Chimie à l’Université de Tours
Nouvelles technologies, nouvelles énergies pour les véhicules.
Le déclin prévisible des énergies fossiles et la lutte contre l’effet de serre sont des défis incontournables, qui vont nécessiter la mise en œuvre d’importants développements technologiques. Le stockage et la conversion de l’énergie, confirmés lors du Grenelle de l’Environnement, en seront une composante essentielle. L’enjeu majeur de ce 21ème siècle est de proposer des alternatives viables économiquement, qui sont garantes de l’écologie et des performances visées. La Chimie est prête à relever ce défi !La mise au point des systèmes de stockage ou de conversion de l’énergie constitue un problème à entrées multiples alliant les sciences des matériaux, l’électrochimie, les performances sans oublier le design de ces dispositifs. Nous verrons comment la chimie se met au service des différentes technologies d’avenir telles que les piles à combustibles, le photovoltaïque, les supercondensateurs et les batteries.

10h30-12h


 Salon Ulysse

Odon VALLET

Enseignant à la Sorbonne et à l’Université Paris-VII
Le voyage des religions.

11h30-12h30


 Salon Magellan

Anne PONS

Romancière et essayiste française
James Cook, un explorateur des Lumières.

 (1) L’ère des Lumières n’a pas commencé avec le XVIII ème, me semble-t-il. Bien avant Cook les explorateurs s’assignaient les mêmes buts que le siens: la découverte des continents inexplorés, les échanges avec les indigènes et surtout l’établissement des cartes ( ou l’élimination des erreurs de leurs prédécesseurs). Mais quelles raisons ont fait de lui le plus illustre des navigateurs anglais?

2) L’état de la géographie est encore embryonnaire. Les cartes présentent encore d’immenses espaces blancs, des terres mouvantes, des îles errantes qu’il aura le talent de fixer avec exactitude. C’est, de toutes, l’expédition la mieux équipée, grâce à l’avance de l’Angleterre dans la fabrication des instruments nautiques, notamment les horloges marines, qui permettent pour la première fois de faire le point sur la longitude. Les plus grands savants montent à bord pour participer aux recherches, notamment Banks lors du premier voyage.

3) Cook opère un travail civilisateur, fondé sur l’échange des cultures, alors que ses devanciers étaient davantage intéressés par la conquête, le commerce, la route des épices etc. Il cherche à implanter du bétail anglais par ordre de George III, passionné, comme Louis XVI, de marine et collectionneur d’instruments nautiques. Les œuvres des peintres qui accompagnent Cook feront découvrir des éclairages, des paysages, des portraits inconnus de ses compatriotes. Jusqu’à sa mort, il fera tout son possible pour conserver des relations amicales avec les “nobles sauvages”.

4) Lapérouse sera chargé par Louis XVI de prendre exemple sur Cook, dont il a lu les voyages, pour compléter ce qu’il nommait “L’agrandissement du monde”. En ce sens l’un et l’autre, victimes d’une mort tragique, méritent par leur persévérance la qualification d’homme des Lumières, ayant cherché à éviter les massacres.


Salon Marco Polo

Olivier GRENOUILLEAU

Historien, Centre Roland Mousnier Paris-IV Sorbonne
Abolition de l’esclavage et droit d’ingérence pour raisons humanitaires, vers 1780-1880.
Spécialiste de l’histoire du capitalisme maritime, des traites et des abolitions de l’esclavage, Olivier Grenouilleau est l’auteur de nombreux ouvrages dont « Les traites négrières » (Paris, Gallimard, 2004, prix de l’essai de l’Académie française, prix Chateaubriand, prix du Sénat du livre d’histoire) et « Qu’est-ce que l’esclavage ? » (Paris, Gallimard, 2014, prix Sainteny de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, prix Gobert de l’Académie française)

Salon Bougainville

Julien GIRY

Docteur en Science politique

Rumeurs, légendes urbaines et théories du complot : caractéristiques, fonctions et diffusion des croyances contemporaines.

Après avoir défini et présenté les différentes notions en montrant leur caractère connexe mais néanmoins différencié, il s’agira de revenir sur leurs modalités de diffusion, notamment via le support internet qui apparaît comme le médium principal de désenclavement des croyances contemporaines. Quatre caractéristiques essentielles seront alors retenues : l’implication, l’attribution, la négativité et, enfin, l’hybridation et la créolisation. Nous signalerons alors les rôles et les fonctions sociopolitiques remplies par les rumeurs, les légendes urbaines et, surtout, les théories du complot en montrant comment elles se posent comme un substrat à un manque d’information pour la compréhension et/ou l’appréhension d’une situation sociale donnée et, le plus souvent, déstructurée. A l’inverse, nous montrerons que le conspirationnisme se présente tel un mythe hégémonique c’est-à-dire un discours politique et historicisé, une représentation globale du monde comme mu par un complot universel dans le temps et l’espace. Il s’agit là d’une théorie du pouvoir qui est à la fois transversale au champ politique et à l’échelle sociale dans la mesure où elle épouse tous types d’idéologies et n’épargne aucune classe sociale.


Salon Alexandra David-Neel

Marc-André SELOSSE

Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, Professeur invité aux Universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil)
La symbiose : des gènes voyageurs ?

13h30-14h30


 Salon Magellan

Jean-Louis LOUBET

Professeur des Universités (Histoire économique contemporaine), Directeur du site IDHES
Histoire de l’automobile.

Salon Ulysse

Christian GRATALOUP

Géographe, Professeur à l’Université Paris 7 et à Sciences-Po Paris
Géohistoire de la mondialisation.

Salon Marco Polo

Olivier CLOCHARD

Chargé de recherche au CNRS, Docteur en Géographie
Les migrants en Méditerranée : origines, flux, enjeux.

Salon Alexandra David-Neel

Mickaël PRAZAN

Ecrivain et réalisateur
Les Einsatzgruppen : les commandos de la mort nazis.

13h30-14h30


 Salon Magellan

Denis RETAILLE

Professeur des Universités en Géographie (Bordeaux III)

Peuples nomades du Sahara et du Sahel.

Depuis les Huns jusqu’à Daech en passant par les Mongols, les Maures, les Touaregs, les Toubous, sans oublier les Apaches, les Sioux ou les Iroquois et puis, plus proches, les Tziganes, Bohémiens, Gitans, Romanichels, Manouches, tous plus ou moins devenus Roms, les « peuples nomades » hantent l’imaginaire spatial des peuples sédentaires comme si les sédentaires n’étaient pas tous plus ou moins issus de nomades, ayant totalement oublié le principe même de l’alliance qui fait société : le mouvement d’association qu’impose l’interdiction immémoriale et absolue de l’inceste. Il est utile de revenir sur quelques évidences quand (ou si) la mobilité est la condition humaine première. Le nécessaire état sédentaire justifié par l’accumulation comme raison économique, et le nécessaire Etat national et territorial assurant la double stabilité anthropologique et politique tout en consolidant un cadre économique limité à l’autarcie, sont deux fictions qui justifient tous les enracinements et cloisonnements du monde.  En deçà de ces fictions, avec les nomades, nous retrouvons ce qui est au fondement du pouvoir, y compris le pouvoir « sédentaire » : le contrôle du mouvement. C’est le contrôle du mouvement jusqu’à le stopper qui a permis l’élaboration de l’idéologie territoriale, une des trois bases de l’Etat jusqu’à la guerre totale rendue possible par agrégation de trois fictions  préparatoires : le peuple (anthropologique), la Nation (historique et politique), l’Etat (institutionnel) avec le Territoire comme base matérielle et naturelle. Un résultat est transformé en cause. L’essentialisation de l’identité stratifiée et délimitée par une ligne claire finalement appelée frontière, permet alors de combattre toutes les formes de la mobilité, de la souplesse, de l’adaptation aux circonstances à l’inverse de ce que permet le nomadisme.

Sans faire appel à la nécessité de l’évolution, l’histoire générale de l’humanité est bien celle d’un passage du nomadisme à la sédentarité, à la « civilisation », qu’il s’agisse du mode de vie ou des institutions sociales et politiques. Ce peut être vrai jusqu’au moment où la mobilité semble reprendre le dessus. Limiter ce retournement aux effets vicieux du capitalisme financier et à la mondialisation est un peu court ; c’est oublier comment la fiction de l’Etat a perdu de son efficace sur bien d’autres plans qui doivent nous guider tout autant dans l’observation du monde : l’affolement face au phénomène migratoire, l’impuissance face aux terrorismes divers qui tous se pensent dans un espace de représentation autre, celui de la mobilité contre la sédentarité des identités et contre les limites essentialisées après avoir été naturalisées. Dans ce combat qui paraît « géopolitique », affaire de puissance, il ne faudrait pas oublier la part idéologique et, notamment, dans le domaine pratique des luttes, l’idéologie spatiale et territoriale.

Deux espaces de représentation s’opposent sur la base d’une inversion normative – celui du mouvement et celui du fixe – la définition de ce qui est premier étant transformée en définition de ce qui doit être : c’est le propre d’une manipulation idéologique des symboles.  Forts de l’évidence d’un impératif territorial, les penseurs et les acteurs de l’espace des sociétés ont repoussé le nomadisme aux marges de l’écoumène et au début de l’histoire ; ils ont négligé la grande leçon qu’Ibn Khaldoun avait pu tirer dès le 14e siècle de l’ère conventionnelle. Reprenons-en les principes en les adaptant aux conditions du monde contemporain ; voyons ce que sont ces « nomades » qui reprennent régulièrement le pouvoir. Moins de quatre siècles après que le modèle de l’Etat national et territorial universel s’est imposé comme norme de l’institution politique, soixante ans après le dernier conflit mondial, 25 ans après la disparition, si l’on peut dire, des conditions de la guerre froide (autant de signaux parmi d’autres de l’inachèvement du modèle), et alors qu’au Proche-Orient un nouveau genre de conflit gagne ; alors qu’au Sahara ou au Sahel, comme l’on dit pour évoquer un espace qui n’a pas de contour, se nouent des réseaux dont personne ne peut dire l’extension, même pas leurs participants, que pouvons-nous apprendre des nomades « historiques » comme ils ont été juste avant de disparaître. C’est cela qu’il faut saisir quand leurs savoirs sur l’espace sont reconvertis aux enjeux contemporains ; parce que le nomadisme ou la mobilité ne sont pas que des reliques préhistoriques réfugiées aux marges du monde ; parce qu’ils en sont le moteur autrement que par métaphore commerciale ; simplement du fait que le mouvement est premier par nécessité et que la fiction du fixe ne peut plus en masquer la vérité.


Salon Ulysse

GILLES PECOUT

Professeur à l’École normale supérieure (rue d’Ulm), directeur d’études à l’École pratique des hautes études, Recteur de l’académie Nancy-Metz
Garibaldi : voyageur et révolutionnaire.

Salon Alexandra David-Neel

Gilles BERTRAND

Professeur d’Histoire moderne (Université de Grenoble)
Le voyage des Français en Italie à l’époque des Lumières : un Grand Tour revisité ?
En inscrivant l’euphorie voyageuse des élites européennes dans une vision panoramique large de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle, on se propose d’interroger le Grand Tour. Il convient en effet de soumettre à l’épreuve de l’analyse ce modèle de voyage circulaire dominant à l’époque, qui permettait de s’approprier les espaces les plus civilisés mais qui ne concerna pas seulement les jeunes Anglais désireux de compléter leur formation sur le continent, ni ne se limita à un mouvement des nobles du Nord de l’Europe vers le Sud. En s’arrêtant sur le cas des voyageurs français, membres de la nation alors la plus peuplée d’Europe, on peut montrer qu’ils ont eux aussi participé au Grand Tour même si leurs expériences diversifiées de voyage furent loin de se réduire à ce modèle éducatif pour fils de bonne famille. Enfin, si l’Italie ne fut pas le seul but de découverte des riches Européens et si le Grand Tour lui-même, centré sur l’Italie, la Hollande, l’Angleterre, la France et l’Allemagne, n’épuise pas toutes les destinations des voyageurs européens de l’époque, le voyage dans la péninsule fut l’occasion d’une telle diversité de pratiques qu’il offre un terrain idéal pour comprendre à la fois l’étendue des domaines de la vie des sociétés que le voyage toucha et les évolutions multiples qui en transformèrent la fonction dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le cas italien montre en effet comment, au seuil de l’époque romantique, les espaces du voyage s’ouvrirent aux découvertes exotiques, à l’expérimentation scientifique et à la promotion des sensations intimes des voyageurs.

14H30–16H30


 Salon Marco Polo

SÉANCES DE PROJECTION de la vidéo-performance des étudiants BTS Design de Mode 2e année (10 minutes environ)


14h30-16h


 Salon Bougainville

CONFÉRENCE À DEUX VOIX : Mafia et corruption.

Fabrice RIZZOLI

Docteur en Science politique à l’Université de Paris I (Panthéon- Sorbonne), Chargé de recherche auprès du CF2R, le Centre Français de Recherche sur le renseignement
Les mafias italiennes: une force transnationale ? 

& MARIO VAUDANO

Ancien juge d’instruction à Turin et Procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption et le crime organisé ; ancien agent OLAF (Office européen de lutte antifraude)
Le combat contre la corruption et le crime organisé en Italie et en France des années 50 à nos jours. Différences et similitudes.

15h30-16h30


Salon Magellan

Alexis HEROPOULOS

Professeur d’Histoire du Jazz et d’analyse au département de Jazz du Conservatoire de Tours, Professeur d’Histoire-Géographie au lycée Jean Zay (Orléans)

Le jazz, première musique mondialisée.

Nulle volonté ici de faire un savant exposé musicologique ni de multiplier les exemples érudits qui démontreraient la richesse des influences culturelles que l’on retrouve dans le Jazz au cours de ses cent années d’existence.

Ce que j’aimerais faire, c’est plutôt de considérer le Jazz comme un objet culturel total, y compris avec ses dimensions matérielles et subjectives. En procédant de la sorte, on pourra articuler deux grands thèmes : d’une part on verra se dessiner presque en négatif du Jazz l’Histoire de ces deux-cent dernières années : les Révolutions Industrielles, les Guerres, les migrations mondiales, le développement de la vie urbaine, les médias de masse, les idéologies dominantes du XXème siècle et la mondialisation ; d’autre part, on pourra appréhender plus finement le phénomène de métissage culturel, beaucoup plus complexe et moins linéaire qu’il n’y paraît.

 La conférence est ouverte à tous les publics, aucune connaissance en Jazz n’est bien évidemment nécessaire.


Salon Ulysse

Hugo CLEMOT

Agrégé et Docteur en Philosophie, Professeur au lycée Paul Louis Courier (Tours)
« Winter is coming »: De la passagèreté dans Game of Thrones.
Mon intervention prendra  pour point de départ une réflexion sur ce paragraphe de Freud :
  •  « Il y a quelque temps, je faisais, en compagnie d’un ami taciturne et d’un jeune poète déjà en renom, une promenade à travers un paysage d’été en fleurs. Le poète admirait la beauté de la nature alentour, mais sans s’en réjouir. La pensée le perturbait que toute cette beauté était vouée à passer, qu’en hiver elle se serait évanouie, comme le fait du reste toute beauté humaine, et tout ce que les hommes ont créé ou auraient pu créer de beau et de noble. Tout ce qu’autrement il aurait aimé et admiré lui semblait dévalorisé par le destin de la passagèreté auquel cela était promis. »

Freud, « Passagèreté » (1915), trad. fr. J. Altounian, A. Bourguignon, P. Cotet et A. Rauzy, Œuvres complètes. Psychanalyse, vol. XIII, 1914-1915, Paris, PUF, 1988, p. 321.


15H30–17H00


 Salon Alexandra David-Neel

Eric CHENUT

Vice-président délégué de la MGEN, président de Droit au savoir
La loi handicap : 10 après, quels bilans ?

PARTENARIAT MGEN